Charles River Editors, "La résistance française"
2025 | ISBN: B0F2DLFCLT/B0F2DLFCLT | Français | EPUB | 101 pages | 2.3 MB
2025 | ISBN: B0F2DLFCLT/B0F2DLFCLT | Français | EPUB | 101 pages | 2.3 MB
L'armée française s'est rapidement effondrée sous les coups puissants que lui a portés en 1940 la Wehrmacht d'Adolf Hitler, sûre d'elle. En lançant une vaste feinte en Belgique pour attirer les armées françaises mobiles et le Corps expéditionnaire britannique loin du véritable point d'attaque, la forêt des Ardennes faiblement protégée, les Allemands ont frappé au-delà de la ligne Maginot. Au cours d'une campagne éclair ( ), les panzers de Guderian ont percé jusqu'à la côte, divisant les forces alliées par un cordon d'acier à travers la France et forçant l'évacuation du BEF du port de Dunkerque.
Le moral des Français s'effondre très rapidement face aux assauts du Troisième Reich. La population française ne s'est pas encore remise de l'immense hécatombe de la Première Guerre mondiale et de nombreux Français préfèrent la capitulation à une seconde décimation de leurs jeunes hommes. En conséquence, les Allemands s'emparent directement des territoires du nord de la France, tout en permettant au maréchal Pétain, vieux héros de guerre et fanatique de droite, de fonder un État croupion centré sur Vichy. L'histoire a baptisé le gouvernement de cet État client quasi-indépendant "Régime de Vichy".
Cependant, tous les Français ne sont pas prêts à se rendre aux envahisseurs nazis. Si un grand nombre d'entre eux ont "collaboré" - en travaillant pour des entreprises allemandes ou vichystes afin de subvenir à leurs besoins ou à ceux de leur famille - et si certains ont soutenu sans réserve le nouveau régime par opportunisme, par conviction fasciste ou pour d'autres raisons, une minorité courageuse a agi en secret pour résister à leurs conquérants et à l'État quisling de Vichy: "De Gaulle les décrit comme liés par le goût du risque et de l'aventure […] une fierté nationale aiguisée par les souffrances de leur nation et "une confiance inébranlable dans la force et l'astuce de l'homme". confiance dans la force et la ruse de leur propre complot". […] "Chez lui, c'est […] le service de la Résistance et l'honneur national, l'exigence sans concession", écrit l'un d'eux. l'un d'eux. Avec lui, il faudrait s'habituer à respirer l'air raréfié des sommets. sommets". (Fenby, 2012, 109).
La Résistance française ne s'est jamais développée en une seule organisation unifiée. Elle est restée divisée en plusieurs factions majeures et de nombreuses factions mineures, chacune ayant sa propre philosophie et son propre programme. Bien que ces factions partagent toutes le même objectif - s'opposer aux Allemands et à leurs pions de Vichy - elles se considèrent avec une certaine méfiance et ne coopèrent parfois qu'à contrecœur.
L'un des principaux clivages se situe entre les gaullistes (et ceux qui considèrent de Gaulle comme une simple "bannière" pratique, mais temporaire, pour assurer une influence unificatrice) et les communistes du PCF (Parti communiste français). De Gaulle et ses partisans considéraient les communistes avec une profonde méfiance, estimant qu'ils souhaitaient une révolution violente et un État totalitaire aligné sur l'Union soviétique, mais qu'ils avaient besoin de leurs compétences paramilitaires et de leur extraordinaire réserve d'armes.
Si les soupçons de de Gaulle s'avèrent exagérés, les communistes ont également tendance à surestimer leur propre rôle dans la Résistance. Ils affirment, par exemple, que 75 000 résistants communistes sont morts dans la lutte - un chiffre plus élevé que le nombre total de résistants tués, y compris les pertes infligées à toutes les factions politiques !
Pendant les années de guerre, cependant, la Résistance a maintenu l'esprit d'une France indépendante et défiante qui couvait sous la surface de la domination nazie, attendant l'occasion d'émerger à nouveau, quelles que soient les croyances politiques précises de ses membres.
Voir mes autres releases > Bonne lecture